Augmentation de l’aide pour l’achat d’un vélo électrique
Depuis le 15 août et jusqu’au dernier jour de l’année, l’État hausse le plafond de sa prime pour l’achat d’un VAE. Le remboursement maximal peut désormais s’élever à 400 € pour les personnes à faibles revenus. Certaines primes sont également cumulables avec celles des collectivités locales. Mais cette augmentation de l’aide pour l’achat d’un vélo électrique est-elle réellement efficace pour réduire le trafic automobile ?
Aides de 400 à 2 000 € pour l’achat d’un vélo électrique
Ce bonus à l’achat d’un vélo électrique neuf est porté à 400 € maximum (ou 40 % du prix), si votre revenu fiscal de référence par part ne dépasse pas les 6 300 €, ou si vous vous trouvez en situation de handicap. Pour un revenu fiscal de référence compris entre 6 301 € et 13 489 €, ce bonus est plafonné à 300 €. Qu’ils soient électriques ou non, notez que cette aide peut aller jusqu’à 2 000 € pour l’acquisition d’un vélo cargo, allongé, adapté à une situation de handicap, pliant, et même d’une remorque électrique.
Le schéma ci-dessous, des nouvelles aides pour l’achat d’un vélo électrique, partagé par le Ministère de la Transition Écologique met en exergue les conditions d’obtention des primes vélo :
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La prime à l’achat d’un VAE cumulable avec les aides des collectivités locales
Bon nombre de collectivités proposent déjà des aides à la mobilité douce et le bonus vélo étendu. Par exemple, depuis le mois de mars 2022, la région Grand Est offre aux nouveaux acheteurs 200 €, sans conditions de ressources. Cet avantage est néanmoins limité à 10 000 demandes.
La mise en place des systèmes de location longue durée (LLD) et l’instauration prochaine des ZFE (zone à faibles émissions) dans les grandes agglomérations favorise incontestablement le succès de ces moyens de locomotion nouvelle génération et de cette prime vélo.
« Le vélo à assistance électrique permet de parcourir de plus grandes distances et de toucher des publics qui n’utilisaient pas le vélo jusque-là comme les personnes âgées ou peu sportives », constate Alain Jund, vice-président du conseil communautaire chargé des mobilités. Pour justifier l’augmentation de l’aide pour l’achat d’un vélo électrique, il poursuit « On observe que son usage quotidien s’est nettement renforcé : beaucoup l’utilisent maintenant pour aller au travail par exemple. On voit bien qu’il devient une vraie alternative à la voiture. »
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Le vélo à assistance électrique pour la transformation des villes
Un constat de l’Eurométropole confirmé par plusieurs études de l’Ademe, l’agence de l’environnement et de l’énergie. Celle-ci révèle que pas moins de 63 % des bénéficiaires d’une aide à l’achat d’un vélo certifient avoir diminué leur utilisation de la voiture. En 2015, elle observait déjà que pour 15 bénéficiaires, une voiture disparaissait du réseau de circulation.
Toutefois, le renforcement des aides nationales à l’achat d’un vélo et aider les gens à s’équiper ne suffisent pas à encourager l’écomobilité s’il manque des infrastructures. C’est la raison pour laquelle l’Eurométropole a débloqué 100 millions d’euros pour aménager les réseaux cyclables, soit la construction de 120 kilomètres de pistes dédiées, et les ouvrages d’art nécessaires (passages de canal ou de voies ferrées). « On réfléchit aussi activement à la question de la sécurisation des parkings à vélo, car le fait de ne pas savoir où ranger son VAE peut dissuader les potentiels acquéreurs. Et tout le monde n’a pas la possibilité d’avoir un garage », précise Alain Jund.
Pour en savoir plus sur les primes existantes et l’augmentation de l’aide pour l’achat d’un vélo électrique, prenez connaissance de toutes les aides pour l’acquisition d’un VAE.
